9 associations opposées à l’enfouissement des déchets nucléaires lancent une pétition !

La pétition : "Déchets nucléaires, stop à la répression, stop à Cigéo/BURE" est lancée ce jour > VOIR ICI

Alors que la journée de rassemblement du 15 août 2017 contre le projet Cigéo a marqué un tournant dans l’escalade de la répression à Bure, elles appellent en urgence le gouvernement à prendre en compte la gravité des tensions locales, à rétablir le dialogue avec la société civile et à abandonner Cigéo, projet en cours à Bure, Meuse/Haute-Marne. La pétition appelle au soutien aux blessés du 15 août, et en particulier à Robin, grièvement blessé au pied.

Un opposition sans faille...
Le stockage géologique des déchets nucléaires fait l’objet de très fortes oppositions depuis trente ans en France, dont la constance et la justesse pèsent lourd dans le dossier. La mobilisation des habitants et des collectifs locaux ne faiblit pas, bien au contraire, depuis 2016, elle s’intensifie : recours juridiques porteurs, manifestations, médiatisation du sujet Cigéo et opposition sur le terrain. C’est grâce à une réactivité sans précédent et à la détermination des personnes sur place que les travaux préparatoires de Cigéo dans le Bois Lejuc sont pour l’instant suspendus.

A deux ans de la demande de feu vert du chantier, la dangerosité du projet décrié par les opposants n’est pourtant plus à démontrer. Aujourd’hui, c’est la conception même du stockage et ses options de sûreté qui sont remises en cause par l’IRSN et l’ASN, les deux organismes officiels ou « gendarmes » du nucléaire.

… qui demande d’autres réponses qu’une répression accrue et dangereuse
La journée de rassemblement du 15 août 2017 a franchi une étape dangereuse dans l’escalade de la répression à Bure, avec un déploiement démesuré de forces publiques et l’usage d’armes offensives. La foule présente comptait des familles et des enfants. Elle s’est soldée par un bilan alarmant : une trentaine de blessés, dont deux graves du côté des manifestants, ainsi Robin qui pourrait perdre l’usage de ses orteils.

L’accroissement des moyens répressifs dans la région de Bure qui touchent tous les habitants au quotidien ne constitue en rien une réponse au multiples inquiétudes que soulève Cigéo. Le fond du problème est beaucoup trop sérieux pour être réduit à une « violence » de terrain, dénoncée par l’Andra et les pouvoirs publics. Nul n’est dupe de la tentative de diversion que cela représente. Le gouvernement doit prendre la mesure de la véritable situation et cesser la politique de l’autruche.
Une troisième demande de rendez-vous auprès de Nicolas Hulot a été envoyée, l’alertant sur le caractère urgent de celle-ci > LE COURRIER

Cette pétition est portée par les associations et collectifs Asodedra, Burestop 55, Bure Zone Libre, Cedra 52, Eodra, Les Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, Les Habitants vigilants de Void-Vacon, Gudmont-dit-non avec le Réseau "Sortir du nucléaire".

LIRE LA TRIBUNE LIBERATION > Forces de l’ordre : pourquoi tant de grenades ?

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