« IL FAUT BIEN SE DIRE que lorsque Bure sera opérationnel, chaque jour, nous verrons des trains chargés de déchets arriver en Meuse avec tout ce que cela comporte comme risque pour la population », explique Nadine Schneider. La militante de Bure Stop 55 avait déployé quelques banderoles devant la gare de BarleDuc mercredi soir. Histoire de rappeler que le train radioactif qui allait au petit matin passer dans le département pourrait un jour avoir son terminus à une cinquantaine de kilomètres.
« Nous ne sommes pas là pour faire des actions afin de ralentir ou de stopper le train. Ce genre de chose se prépare, c’est une grosse organisation. Nous l’avons fait par le passé et aujourd’hui nous voulons surtout informer la population », reprend cette dernière en proposant aux passants de lire un tract qui explique les risques du
nucléaire et donne une version différente que celle donner par AREVA. On peut lire sur le tract : « Un transport tenu secret au mépris des élus, des cheminots et de la population ». Est également mentionné le traitement de l’usine de La Hague qui pour les antinucléaires, « ne diminue pas la radioactivité des déchets mais augmente leur volume, sans compter la pollution qu’entraînent les différentes manipulations en contaminant l’eau et l’environnement ».
Un véritable casse-tête impossible à résoudre. Les chiffres donnés par le réseau sortir du nucléaire donnent froid dans le dos, sachant que la France produit par an 1.200 tonnes de déchets. Pour ces derniers avec qui, pour l’occasion, Sud Rail s’est associé : il faut arrêter dès maintenant le nucléaire et surtout ne pas enfuir les déchets.
P.Na

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